Les gaz à effet de serre (GES) sont des composés gazeux dans l'atmosphère terrestre qui absorbent et émettent du rayonnement infrarouge, contribuant ainsi à l'effet de serre. Les principaux GES comprennent le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), le protoxyde d'azote (N2O) et les gaz fluorés. Ils jouent un rôle crucial dans le réchauffement climatique en piégeant la chaleur dans l’atmosphère.
Le changement climatique (CC) désigne une modification durable des statistiques météorologiques globales, incluant les températures, les précipitations et les phénomènes météorologiques extrêmes. Ce terme est souvent utilisé pour faire référence aux changements climatiques causés par les activités humaines, notamment l'utilisation des combustibles fossiles, la déforestation et certaines pratiques agricoles.
(Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques)
La CCNUCC est un traité international adopté en 1992 lors du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro. Son objectif principal est de stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique. Elle sert de cadre à la négociation des accords ultérieurs tels que le Protocole de Kyoto et l'Accord de Paris.
Les NDCs (Nationally Determined Contributions) ou CDN (Contribution Déterminée au niveau National) sont des plans d'action soumis par les pays signataires de l'Accord de Paris, décrivant leurs efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et s'adapter aux effets du changement climatique. Chaque pays soumet une NDC tous les cinq ans, mettant en avant ses objectifs de réduction des émissions et les stratégies pour les atteindre.
La décarbonation fait référence au processus de réduction des émissions de dioxyde de carbone (CO2) et, par extension, de tous les gaz à effet de serre. Cela implique une transition vers des sources d'énergie à faible ou zéro émission de carbone, telles que les énergies renouvelables, ainsi que l'adoption de technologies et de pratiques industrielles et agricoles plus durables.
La maîtrise de l'énergie (ME) concerne l'ensemble des actions et des technologies mises en œuvre pour optimiser la consommation énergétique, améliorer l'efficacité énergétique et réduire les gaspillages. Cela inclut l'audit énergétique, la gestion de l'énergie, l'implantation de systèmes énergétiques plus performants, et l'éducation aux bonnes pratiques énergétiques (McKinsey & Company).
L'efficacité énergétique (EE) consiste à utiliser moins d'énergie pour fournir le même service ou produire le même résultat. Cela peut être réalisé grâce à des technologies plus efficaces, une meilleure gestion de l'énergie, et des comportements plus économes en énergie. L'EE est cruciale pour réduire les coûts énergétiques et les émissions de gaz à effet de serre (McKinsey & Company) (UNCTAD).
Les énergies renouvelables (ER) proviennent de sources qui se reconstituent naturellement à une échelle humaine, telles que le soleil, le vent, l'eau et la biomasse. Contrairement aux combustibles fossiles, les énergies renouvelables produisent peu ou pas de gaz à effet de serre et sont considérées comme essentielles pour la transition vers une économie bas-carbone .
Evaluation du volume total sur une année des émissions et des suppressions de GES induites par les activités d’une organisation et exprimées en équivalent de tonnes de dioxyde de carbone.
Unité permettant de comparer le forçage radiatif d’un GES au dioxyde de carbone, calculé à l’aide de la masse d’un GES donné, multipliée par son potentiel de réchauffement global (PRG). Généralement, les émissions de GES d’une entreprise sont exprimées en tonne équivalent CO2 (t CO2e).
Mécanisme pour compenser entièrement ou partiellement les émissions de GES d’une organisation, pouvant être déclenché directement par un process situé en dehors du périmètre opérationnel de l’organisation, ou bien indirectement par l’achat de réduction de GES sous la forme de crédits carbone, effectuée par une tierce partie.
Emission de GES de sources de gaz à effet de serre fixes et mobiles, contrôlées par l’organisation.
Emission de GES qui induites par les consommations électriques, les consommations de chaleur, de vapeur ou encore de froid.
Emission de GES qui découle des opérations et activités d’une organisation, mais qui provient de sources de gaz à effet de serre contrôlées par d’autres organisations
Réductions d’émissions induites par les activités, produits et/ou services d’une organisation, lorsque ces réductions se réalisent en dehors de son périmètre d’activité. Elles sont évaluées au regard d’un scénario de référence.
Emission de GES induites tout au long du cycle de vie d’un produit (approvisionnement en matières premières jusqu’à son élimination en passant par la logistique, la livraison et son utilisation).
Constituant gazeux de l’atmosphère naturel ou anthropogène, qui absorbe et émet le rayonnement d’une longueur d’onde spécifique du spectre du rayonnement infrarouge émis par la surface de la Terre, l’atmosphère et les nuages. Il y a un grand nombre de gaz à effet de serre d’origine anthropique, tels que les halocarbones et autres substances contenant du chlore ou du brome, regroupées sous le protocole de Montréal. La restitution au titre de l’Accord de Paris le CO2, CH4, N2O, HFC, PFC, SF6 et NF3.
Ensemble d’émissions de GES provenant de sources ou de types de sources homogènes. Un poste d’émissions peut être assimilé à une sous-catégorie.
Facteur décrivant l’impact du forçage radiatif cumulé sur une période choisie, d’une unité massique d’un gaz à effet de serre donné par rapport à une unité équivalente de dioxyde de carbone. D’un point de vue pratique, le PRG d’un gaz indique quel est l’impact sur le climat de l’émission d’une quantité donnée de ce gaz en comparaison de l’émission de la même quantité de CO2. Par construction, le PRG du CO2 est donc de 1. La notion de PRG permet la définition d’une unité de mesure de l’effet de serre qui est l’équivalent CO2 (noté CO2e).