L’accord de Paris, adopté lors de la COP21 à Paris le 12 décembre 2015, vise à accélérer les efforts mondiaux pour lutter contre les changements climatiques. Il engage toutes les parties à transitionner vers une économie sobre en carbone, afin de limiter le réchauffement global à un niveau inférieur à 2°C, et idéalement à 1,5°C, en 2100 par rapport aux niveaux préindustriels.
La Tunisie s'est engagée à réduire l'intensité carbone de son économie de 45 % d'ici 2030 par rapport à 2010. Ce plan ambitieux inclut des initiatives pour renforcer la résilience aux changements climatiques et adopter un modèle de développement durable et inclusif. La mise en œuvre de cette stratégie nécessitera une mobilisation de ressources financières importantes, évaluées à environ 19,4 milliards USD entre 2021 et 2030.
Pour les soutenir, l'Agence Nationale pour la Maîtrise de l'Énergie (ANME) développe cette plateforme digitale DecarboACT, pour faciliter l'accès à l'information et l'adhésion des entreprises à la transition énergétique.
Dans ce contexte, les entreprises tunisiennes sont ramenées à fournir un effort supplémentaire compte tenu du facteur d’émission carbone du secteur électrique (97% à partir du Gaz Naturel) et du faible recours de la chaine d’approvisionnement aux énergies propres (transport, utilités thermiques, etc…).
La Tunisie affiche une volonté claire et un engagement politique matérialisé par un cadre institutionnel approprié, un cadre légal cohérent et des mécanismes de financement adossés au FTE, garantissant la pérennité de l’action et de la programmation.
Les entreprises tunisiennes contribuent à hauteur de :
En même temps, la Tunisie a développé un cadre légal et incitatif favorable à la promotion de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables ainsi qu’une offre étendue de services, d’équipements et de financements permettant de mener une transition bas-carbone plus rentable.
La Tunisie s'engage, aussi, à appuyer les exportateurs tunisiens à répondre aux exigences internationales, notamment en ce qui concerne le respect des exigences de transparence à travers la comptabilité carbone.